Homini Lupus
de Julien Altenburger
Trois vies. Trois parcours. Deux hommes et une femme se racontent, avec leurs joies, leurs peines, leurs violences, leurs courages, leurs lâchetés.
Mise en scène :
Grégoire-Gabriel Vanrobays
Distribution :
Bunny Chriqui, Raphaël Fournier et Mahmoud Ktari
Lumières : Michaël Baranoff
Synopsis :
C'est l'histoire de trois destins liés par la violence, le rejet et l'intolérance. Trois personnages anonymes prennent la parole à tour de rôle, se racontent, revivent leur passé, évoluent au gré des évènements et de leurs choix. Leurs mots se croisent, s'imbriquent, se mélangent. Ils ne se rencontrent jamais, mais sont pourtant intimement liés.
La pièce se veut à la fois réquisitoire et hommage à l'humanité, comme une prise de conscience de ce que nous sommes, de ce que nous pourrions être, ou de ce que nous pourrions devenir. Parce que nous sommes capables du meilleur comme du pire. Et parce que le plus beau comme le plus horrible de ce qui nous arrive est toujours provoqué par l'un de nos semblables.
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Ce travail a commencé en réaction à la banalité d’une actualité dramatique qui nous fait oublier l’horreur de ce que l’on nous raconte. Celle de la guerre, des naufrages de migrants, des violences faites aux femmes, des discriminations ou de la solitude. Cela semble nous être asséné comme inéluctable, et nous y devenons insensibles. La succession sans fin de ces drames nous fait oublier que ce sont des êtres humains, dont on raconte un morceau de vie, une histoire à peine évoquée, déjà oubliée. Pourtant, nous avons tant à apprendre d’eux.
Les thèmes abordés sont les combats que nous menons au quotidien ; le racisme, les LGBTphobies, le sexisme. Ces thématiques ne sont que trop rarement rassemblées alors qu’elles traitent du même fond ; de la violence de notre société et de la culpabilité que nous pouvons ressentir à travers celle-ci. Le public sera amené à entrer dans l’intimité réelle de ces personnages ; dans leur esprit, leur conscience et leurs réflexions. C’est un peu de chacun et chacune d’entre nous qu’on y trouve.